Le jeu du « Je te tiens mon salaud » avec Jasmine
Pourquoi avoir recours à un tel jeu ? Comment en sortir ? Décryptons cela avec Jasmine et Aladdin.
Pointer les incohérences des autres pour cacher ses propres torts ?
🎲🎲 Que la brigade des mœurs se rassure, il n’est pas nécessaire d’insulter son interlocuteur·ice pour commencer le jeu psychologique du « Je te tiens mon salaud ! »
Dans un tel jeu, un Persécuteur, ici Jasmine, appâte une Victime, jouée par Aladdin. Le Persécuteur fait dire à la Victime ce qu’il ne veut pas entendre, et utilise cela contre la Victime elle-même. Bien-sûr, le Persécuteur se considère comme une Victime, ce qui légitime le recours à la persécution. Peut-être même se considère-t-il comme Sauveur des principes et de la morale.
Pointer du doigt la professeure de yoga qui se tape une crise de nerf pas du tout namaste-friendly, un écologiste qui publie des posts sur Instagram, une défenseuse des droits des femmes qui accepte qu’on lui tienne la porte d’un restaurant, sont autant d’exemples contemporains d’un « Je te tiens mon salaud ! »…
Comment expliquer le succès de ce jeu ? Peut-être que pointer les incohérences des autres permet de faire diversion, d’éviter de reconnaître ses propres torts…ou ses propres contradictions ? 🤭😬
Des pistes pour sortir du jeu psychologique ?
Il n’est pas toujours facile de faire de la métacommunication (communiquer sur la manière dont on communique), c’est-à-dire de nommer ce qui se passe, pour sortir du mode automatique et agir en conscience. L’humour est parfois plus accessible : « Allez, tu m’as eu, 1 partout, balle au centre Jasmine ! »
Et vous, ce serait quoi votre punchline pour sortir Aladdin du pétrin ?