Le jeu du « C’est pas moi, c’est l’autre ! » avec Mushu
Ou le jeu le plus joué par toutes les personnes qui ont un petit frère… avec Mushu.
Mais pourquoi rejeter la faute sur l’autre ? Et comment en finir avec cette fâcheuse habitude ?
Le rejet de la faute, une recherche de soutien ?
🎲🎲 « C’est pas moi, c’est l’autre ! » Si vous avez eu un petit frère, que vous vous êtes déjà fait reprendre par la maîtresse pour bavardage, ou qu’il y a eu une erreur au slide 57 de la présentation, cette phrase presque réflexe peut vous paraître familière…
Voilà un autre jeu psychologique inconscient : une Victime reporte la faute sur un Persécuteur, qu’elle prend pour responsable de la situation (et de son malheur…). Et si, au passage, la Victime peut récupérer un Sauveur pour en découdre avec le Persécuteur, c’est tout bénef !
Autre règle des jeux psychologiques : il y a toujours un besoin caché derrière une invitation à un jeu.
Quel peut-il être dans le cas de Mushu (Victime) ? Un besoin de confort ou de facilité : en reportant la faute sur Mulan (Persécuteur), se dédouane-t-il de sa responsabilité à trouver une solution ? Un besoin d’empathie ou de douceur : s’apitoie-t-il pour susciter l’attention et le réconfort d’un Sauveur ? Un besoin de soutien, d’être rassuré ?
⚠️ ⚠️ Précision tout de même, cette phrase n’est pas toujours le début d’un jeu. Le contexte aidera à discerner si c’est le cas ou non (parce que parfois, disons-le franchement, c’était vraiment de la faute du petit frère !)
Des pistes pour sortir du jeu psychologique ?
Les besoins psychologiques sont universels (ce postulat est une des bases de la Communication NonViolente) mais chacun·e, de par son histoire, a ses favoris. Repérer les besoins qui prévalent dans son mode de fonctionnement augmente la conscience que l’on a de les nourrir de manière constructive ou non. Voilà une piste en plus !
Et vous, quels sont vos besoins psychologiques préférés 😉 ?